1945 ce fut surtout la rencontre essentielle avec Villeglé, tous deux étudiants en Bretagne. Ensemble, ils entament l'aventure des affiches déchirées, du « Lacéré anonyme », selon l’expression de Villeglé. Ils arrachent par morceaux les affiches publicitaires collées dans les rues. Au début, ce sont surtout des fragments, bruts, poétiques, aléatoires, livrant une image lyrique, dont le seul mystère se trouve enfoui entre les strates successives des affiches collées.
Leur première exposition sera en 1949 à la galerie Colette Allendy.
Les années 1949-1961 sont celles de « La France déchirée », titre d'une exposition à la Galerie J. en 1961, avec Jacques Villeglé .
Vingt affiches reflètent la France de 1950 à 1961, onze ans de « bruits et de
fureurs », la guerre d'Algérie, le général de Gaulle, la politique et les drames.
Souvent austères, les affiches superposent des « mots éclatés » des mots scandés, des lettres d’imprimerie assemblées en une œuvre abstraite quasiment géométrique. C’est aussi l’époque où Hains rencontre l’un des fondateurs du lettrisme, Isidore Isou.
Leur première exposition sera en 1949 à la galerie Colette Allendy.
Les années 1949-1961 sont celles de « La France déchirée », titre d'une exposition à la Galerie J. en 1961, avec Jacques Villeglé .
Vingt affiches reflètent la France de 1950 à 1961, onze ans de « bruits et de
fureurs », la guerre d'Algérie, le général de Gaulle, la politique et les drames.
Souvent austères, les affiches superposent des « mots éclatés » des mots scandés, des lettres d’imprimerie assemblées en une œuvre abstraite quasiment géométrique. C’est aussi l’époque où Hains rencontre l’un des fondateurs du lettrisme, Isidore Isou.
1957 « Palissade aux emplacements réservés » exposée à la première Biennale de Paris.
Les affiches sont collectées sur leur support de bois, des palissades, multipliant les effets du hasard, les coïncidences, qu’il lui arrive de reprendre, de maîtriser, enivré par une dialectique dans la veine de Raymond Roussel ou du marquis de Bièvre, créant ce qu’il appelle « des attrapes-mots ».
Les mots s’enchaînent, des affiches aux palissades, rebondissant sur les
« lapalissades », les entremets de « La Palissade », sa rencontre avec Geneviève de Chabannes la Palice, descendante du seigneur de la Palice, et aussi les bonbons appelés « Vérités de la Palisse ».
Mots, papiers supports de mots et d’images, dont il ne reste souvent qu’un bout coloré, qu’une bribe de lettre, cohabitent, assemblés, cimentés par le génie d’un discours sous-jacent, mouvement brownien figé sur une planche de bois, une tôle ou encore émergeant de papiers collés superposés.
Les affiches sont collectées sur leur support de bois, des palissades, multipliant les effets du hasard, les coïncidences, qu’il lui arrive de reprendre, de maîtriser, enivré par une dialectique dans la veine de Raymond Roussel ou du marquis de Bièvre, créant ce qu’il appelle « des attrapes-mots ».
Les mots s’enchaînent, des affiches aux palissades, rebondissant sur les
« lapalissades », les entremets de « La Palissade », sa rencontre avec Geneviève de Chabannes la Palice, descendante du seigneur de la Palice, et aussi les bonbons appelés « Vérités de la Palisse ».
Mots, papiers supports de mots et d’images, dont il ne reste souvent qu’un bout coloré, qu’une bribe de lettre, cohabitent, assemblés, cimentés par le génie d’un discours sous-jacent, mouvement brownien figé sur une planche de bois, une tôle ou encore émergeant de papiers collés superposés.
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