My favorite pictures , paintings and song by Olivier JAMES at Fontenay sous bois - France - Docere et delectare ou "mon musée imaginaire" .
vendredi 18 mai 2012
mercredi 16 mai 2012
Etrange destin que celui d'un décor conçu pour des fêtes et qui devient le cadre de quelques unes des plus essentielles décisions sur lesquelles nous vivons encore en donnant l'exemple.
Et c'est bien l'étrange sort donné à des décors, conçus pour la fête et ses débordements, qui entrent dans l'apparat voulu par un pouvoir qui se cherche des repères, un cadre digne de lui.
Affiche lacérée
Imaginons la jonction de tous ces éléments, un chatoiement des couleurs et des formes porté par l'affiche et l'apport occasionnel, accidentel, spontané, des éléments climatique (pluie, vent), de la main du passant qui intervient sur l'affiche, en déchire des morceaux, y ajoute une écriture qui est celle de la hâte, voire de la protestation.
Un art est né, celui de l'affiche lacérée:
Quelques artistes des années 60 (Villéglé, Hains, Rotella, Vostell, Dufrène) ce sont spécialisés dans cette quête de l'affiche comme support artistique d'un geste créateur qui s'incarne dans l'arrachage, lui même devenant un élément intervenant dans un résultat où jouent le hasard, le rythme même de la rue.
Car cet art est étroitement lié à la vie urbaine. Il s'inscrit dans la hâte, la fébrilité du climat de la ville et retrouve quelque chose de la rudesse des éléments, tout comme la peinture qui lui est contemporaine et se résume à sa seule émergence sur la toile (Fautrier, Dubuffet).
L'attrait de cet art c'est qu'il mêle forme et mots, couleurs et matières (l'épaisseur créée par les couches successives des affiches collées les unes sur les autres). Il devient le territoire de cette alliance aléatoire et qui est une obsession de l'art : cette rencontre du mot et de la forme. C'est aussi le règne de la lettre, ce support du rêve (que l'on songe à Mallarmé, aux dadaïstes). Un support sans limites.
mardi 1 mai 2012
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